L’ARDH est le dispositif d’Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation pour les personnes âgées. Cela correspond à une allocation sociale que l’assurance retraite prend en charge pour simplifier leur retour au domicile, après avoir fait un séjour dans un hôpital. Sylverplace vous explique tout : qui peut en bénéficier, quelles en sont les conditions, quelles démarches faut-il faire et son montant.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’ARDH ?
L’ARDH est prévue pour un public retraité. Elle peut permettre d’aider à maintenir à domicile une personne en convalescence revenant d’une hospitalisation. Ce soutien financier n’est pas possible sur le long terme et répond à un contexte précis.
Qui peut en bénéficier ?
Cette aide est destinée aux retraités soumis au régime universel de la sécurité sociale, de l’assurance maladie, du Régime Social des Indépendants, des Exploitants Agricoles et de quelques régimes spéciaux. Il est nécessaire, pour en bénéficier :
- d’avoir au moins 55 ans ;
- de répondre à certaines conditions de ressources ;
- d’être confronté à une perte d’autonomie dans son quotidien.
Les personnes pouvant demander l’ARDH :
- faisant partie du groupe iso-ressources (GIR) 5 à 6 : qui correspond au niveau de dépendance de la grille d’évaluation AGGIR ne pouvant pas prétendre à une Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ;
- faisant partie du GIR 4, pouvant atteindre le GIR 5 suite à leur convalescence et également éligible à l’aide au retour au logement à la suite d’une hospitalisation.
Le type d’hospitalisation
L’ARDH peut être utilisée après n’importe quel type d’hospitalisation, même être admis aux urgences, hospitaliser à domicile avec supervision d’un hôpital ou d’une clinique ou encore un traitement en ambulatoire sans nuits à l’hôpital.
Peut-on cumuler l’ARDH et d’autres aides destinées aux personnes en perte d’autonomie ?
L’ARDH ne se cumule pas avec les Allocations Personnalisée d’Autonomie (APA) et Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP) ni avec les Prestations Spécifiques Dépendance (PSD) ou en Compensation du Handicap (PCH).
L’ARDH n’est pas non plus cumulable avec une aide semblable, payée par une caisse pour retraité différente ou par une ancienne entreprise.
Si une personne habite avec une famille d’accueil, elle ne peut pas non plus en bénéficier, car cela ne fait pas partie des critères pour bénéficier de cette aide consacrée au maintien à domicile d’une personne dépendante ou âgée.
Vous souhaitez savoir si vous êtes éligibles ? N’hésitez pas à nous contactez.
Les démarches à réaliser pour en bénéficier
Pour demander l’ARDH à une caisse d’assurance retraite (dans la zone où habite la personne), les démarches doivent être faites bien avant ou durant l’hospitalisation. En général, l’établissement de soin s’occupe de transmettre le formulaire ARDH à son service concerné, s’il est sollicité. Quoi qu’il en soit, l’organisme doit recevoir la demande d’ARDH avant de retourner au domicile.
Si la personne qui en a besoin répond aux conditions d’obtention de l’ARDH, la caisse donne son consentement de principe.
Au moment du retour à domicile, un service représentant l’État contactera la personne pour réaliser une évaluation du niveau de dépendance et ainsi procurer des services d’aide à domicile les plus adaptés possibles aux besoins. Le dispositif et la somme des aides accordées seront donnés par courrier après cet appel.
À combien s’élève l’ARDH ?
L’ARDH consiste en un plan d’aide, pour maintenir à domicile une personne âgée. Sa mise en place peut être de 3 mois maximum et le montant de l’ARDH est limité à 1 800 euros.
La somme déterminée est individualisée : calculée en fonction du barème du pays, il prend en compte vos moyens personnels ou ceux du foyer.
Quelles sont les prestations couvertes ?
L’ARDH prend en charge un pourcentage du montant des prestations d’aide à domicile à la suite d’une hospitalisation. La somme versée permet de régler un pourcentage des prestations :
- aider à l’autonomie (aider au lever et à la mise au lit, pour la toilette, garder la nuit) ;
- entretenir le logement et le linge ;
- livrer les courses ;
- préparer ou apporter les repas ;
- aider dans les déplacements (accompagner dans les transports) ;
- mettre en place une téléassistance.
D’autres prestations peuvent être éligibles et soumises à l’ARDH, comme certains petits travaux à réaliser dans le domicile et destinés à anticiper une perte d’autonomie.
Que faire après cette période d’aide ?
Il est possible de bénéficier de l’ARDH durant sa convalescence, pendant 3 mois maximum. Une fois ce délai dépassé et si l’autonomie n’est pas revenue, une aide différente peut être demandée :
- L’APA, destinée à une personne âgée ayant minimum 60 ans, relevant d’une posture de dépendance assimilée au GIR 1 jusqu’à 4. Le montant maximum de l’aide peut être évalué à environ 675 euros chaque mois pour le groupe 4 et s’élever jusqu’à environ 1 748 euros pour le groupe 1.
- La PCH, mise en place depuis 2006 pour remplacer l’ACTP. Destinée à une personne en dessous de la soixantaine ou à une personne active au-dessus de la soixantaine.
Que vous ayez besoin d’une aide à domicile ou que vous souhaitiez plus d’informations, n’hésitez-pas à nous contacter.